Accueil / ACTUALITÉS / Adopter un Contract-for-Difference bilatéral symétrique : « une erreur pire qu’un crime, une faute ». Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord.

Adopter un Contract-for-Difference bilatéral symétrique : « une erreur pire qu’un crime, une faute ». Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord.

Un Contract-for-Difference (CfDs) bilatéral serait nécessairement une erreur.

Si on privilégie le recours à un CfD, ce sera nécessairement un CfD avec corridor et si possible avec une largeur du corridor qui préserve la flexibilité (n’omettons pas les pays limitrophes qui participent à l’équilibrage).

Voici mon ressenti après la chute vertigineuse des prix du marché de l’électricité ayant baissé de plus de 30 € depuis l’accord de novembre dernier entre l’État et EDF.

Pour ne citer que mon rapporteur de thèse, Mr. Jean-Michel Glachant, ancien conseiller pour la Commission européenne (DG Energie, Concurrence, Recherche) et la Commission française de Régulation de l’énergie, les contrats à terme pour 2026-29, essentiels pour un nouveau système de réglementation du nucléaire, se situent actuellement entre 60 et 65 €.

C’est inférieur aux 70 € de long terme ciblé par EDF.

D’ailleurs, on peut légitimement se poser la question de savoir si l’écrêtement est-il davantage profitable à EDF qu’un système sans ARENH ?

Avec l’écrêtement une partie du nucléaire qui aurait normalement été vendue au prix de l’ARENH est maintenant vendue au prix du marché donc peut rapporter gros à EDF (Cela représente de l’ordre de 70 TWh).

Direction des Études Économiques.