Si l’on considère que la France est le premier exportateur d’électricité, et que le coût de cette dernière est élevé du fait de son indexation sur le gaz, alors il semblerait que le marché actuel soit plutôt favorable à la France, n’est-ce pas ?
Ma réflexion, bien que simpliste, repose sur le constat que, en dehors des périodes où la production nucléaire est insuffisante, le marché européen semble profiter pleinement à la France, qui exporte son électricité à des prix avantageux. Il est indéniable que d’autres pays n’accepteraient pas ces conditions sans les contraintes du marché, ce qui altérerait considérablement l’ensemble.
En réalité, le marché est avantageux même en cas de production nucléaire insuffisante : cela garantit les meilleurs prix pour les importations. Bien sûr, il existe des primes de risque, souvent surévaluées, en cas de menace de blackout.
La France exporte lors des périodes creuses, lorsque le gaz n’est pas prédominant, et importe lors des périodes de forte demande, lorsque le gaz est dominant. Dans l’ensemble, cela nous est bénéfique puisque les quantités nettes exportées sont importantes, même si nous ne bénéficions pas toujours des prix élevés.
Finis rerum.
Direction des Études Économiques.
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