Devant la commission d’enquête sur l’électricité, les errements du directeur exécutif d’EDF chargé de la production nucléaire et thermique, M. Cédric Lewandowski.

Je me permets de réagir à chaud à l’audition de M. Cédric Lewandowski, directeur exécutif groupe EDF, en charge de la direction du Parc nucléaire et thermique devant lors de son audition du 4 avril 2024 par la Commission d’enquête portant sur la production, la consommation et le prix de l’électricité aux horizons 2035 et 2050.

Le constat que nous pouvons dresser est le suivant.

Effectivement, il apparaît logique que le facteur de charge soit plus faible en France qu’ailleurs eu égard au poids du nucléaire dans le mix français. En outre, les centrales ne sont pas toutes appelées en permanence (demande plus ou moins forte) d’autant qu’elles s’effacent pour laisser passer les ENR.

La commission d’enquête Électricité a interpellé M. Cédric Lewandowski sur phénomène de corrosion sous contrainte, et ce à l’échelle internationale.

Les microfissures ne s’observent que sur des réacteurs français assez récents et l’explication que donne M. Cédric Lewandowski n’est pas très claire. À sa décharge, il faut dire aussi que l’ASN est tatillonne et que dans d’autres pays on ne regarde peut-être pas avec la même attention.

Quant à la coexistence pacifique ENR/ Nucléaire, EDF sait pertinemment qu’on a besoin d’ENR car la construction des nouvelles centrales nucléaires prend du retard et il vaut mieux avoir selon l’expression deux fers au feu.

Finis rerum.

Direction des Études Économiques.

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