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EDF aurait dû accepter le CfD plutôt que leur usine à gaz d’un faux CfD sans prix plancher.

La Commission européenne a donné son feu vert à une mesure d’aide française de 300 millions d’euros en faveur du réacteur modulaire Nuward.

Dans le cadre du plan France 2030, cette aide prendra la forme d’une subvention directe destinée à soutenir Nuward, la filiale d’EDF qui pilote le projet, dans ses efforts de recherche et de développement sur les petits réacteurs nucléaires modulaires (SMR, selon le terme anglais) jusqu’au début de 2027.

Selon la déclaration de la Commission européenne du 26 avril, cette aide « permettra à Nuward de calibrer les modules et composants des SMR et de valider leur intégration au moyen de simulateurs numériques et d’essais en laboratoire. »

De plus, une partie des fonds sera consacrée à des études d’industrialisation visant à explorer des méthodes de conception modulaire et de production de masse pour les SMR. Ces fonds devraient stimuler l’innovation et encourager l’avancement de la technologie des petits réacteurs modulaires en France.

C’est prometteur. C’est pourquoi EDF aurait été bien avisé de choisir un Contrat pour la Différence (CfD) au lieu de s’embarquer dans une structure complexe et déroutante qui s’est avérée être un faux CfD dépourvu de tout prix plancher.

En optant pour ce dernier, ils se sont engagés dans un système compliqué et opaque qui a introduit plus d’incertitudes qu’il n’en a dissipé.

Un vrai CfD, avec un prix plancher clairement établi, aurait offert la stabilité et la clarté nécessaires pour assurer un cadre financier solide et prévisible.

Les retombées positives étaient évidentes, mais EDF a choisi un chemin semé d’embûches, érodant ainsi la confiance des parties prenantes et des investisseurs.

Finis rerum.

Direction des Études Économiques.

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