conférence tarification Wiling

La tarification à la Willig : concilier efficacité économique et acceptabilité sociale, le choix d’EDF.

Menace « crédible » car sinon c’est inefficace.

Marcel Boiteux expliquait que la tarification de Ramsey-Boiteux n’avait pas été retenue par EDF en raison de deux obstacles majeurs.

D’une part, l’entreprise ne disposait pas d’estimations précises des élasticités-prix de la demande des consommateurs, une donnée pourtant essentielle à l’application de cette approche.

En effet, la tarification de Ramsey-Boiteux repose sur une modulation des prix en fonction de la sensibilité des consommateurs aux variations tarifaires, afin de minimiser les distorsions économiques tout en assurant l’équilibre financier de l’opérateur. Or, en l’absence d’une connaissance fine de ces élasticités, toute mise en œuvre risquait d’être approximative et inefficace.

D’autre part, au-delà de cette difficulté technique, EDF considérait que l’application de ce modèle aurait pu engendrer des situations inéquitables.

En effet, la logique de Ramsey-Boiteux conduit à faire porter une part plus importante du coût du service sur les consommateurs dont la demande est la moins élastique, c’est-à-dire ceux qui disposent de peu d’alternatives ou qui ne peuvent aisément réduire leur consommation. Si ce principe optimise l’efficience économique, il peut néanmoins apparaître socialement injuste, notamment pour les ménages modestes ou les petites entreprises fortement dépendantes de l’électricité.

Confrontée à ces contraintes méthodologiques et éthiques, EDF a donc privilégié l’approche de Willig, qui permet une différenciation tarifaire tout en veillant à limiter les écarts excessifs entre catégories d’usagers.

Ce choix traduisait ainsi la volonté de concilier efficacité économique et acceptabilité sociale dans la structuration des tarifs de l’électricité.

Paru dans Les Échos, l’article défend la privatisation d’EDF en dénonçant l’ingérence persistante de l’État actionnaire, illustrée par le limogeage récurrent de ses PDG. Il met en lumière les contradictions des politiques publiques, oscillant entre opposition et soutien au nucléaire, ainsi que l’impossibilité pour EDF de mettre en œuvre une tarification optimale, notamment la règle de Ramsey-Boiteux. L’auteur rappelle qu’avant la nationalisation de 1946, le secteur électrique français était majoritairement développé par des entreprises privées et évoque les recommandations de Bruxelles en faveur de la concurrence. Constatant l’incapacité de l’État à gérer efficacement EDF, l’article conclut que la seule issue viable est sa privatisation.

La tarification à la Willig est une méthode de tarification par tranches basée sur les coûts marginaux.

En pratique, c’est le système tarifaire qu’EDF appliquait.​

Cette approche consiste à fixer des tarifs différents selon les niveaux de consommation, reflétant les coûts supplémentaires liés à la fourniture de chaque unité supplémentaire d’électricité.

Ainsi, les consommateurs payent un tarif plus élevé à mesure qu’ils consomment davantage, ce qui incite à une utilisation plus efficiente de l’énergie.​

Historiquement, EDF a adopté cette méthode pour refléter les coûts variables de production et encourager une consommation responsable.

Cependant, avec l’évolution du marché de l’électricité et les réformes tarifaires successives, les structures tarifaires ont évolué, et il est important de se référer aux grilles tarifaires actuelles pour comprendre la composition des prix.


Références bibliographiques :


Menace « crédible » car sinon c’est inefficace.

Marcel Boiteux expliquait que la tarification de Ramsey-Boiteux n’avait pas été retenue par EDF en raison de deux obstacles majeurs.

D’une part, l’entreprise ne disposait pas d’estimations précises des élasticités-prix de la demande des consommateurs, une donnée pourtant essentielle à l’application de cette approche.

En effet, la tarification de Ramsey-Boiteux repose sur une modulation des prix en fonction de la sensibilité des consommateurs aux variations tarifaires, afin de minimiser les distorsions économiques tout en assurant l’équilibre financier de l’opérateur. Or, en l’absence d’une connaissance fine de ces élasticités, toute mise en œuvre risquait d’être approximative et inefficace.

D’autre part, au-delà de cette difficulté technique, EDF considérait que l’application de ce modèle aurait pu engendrer des situations inéquitables.

En effet, la logique de Ramsey-Boiteux conduit à faire porter une part plus importante du coût du service sur les consommateurs dont la demande est la moins élastique, c’est-à-dire ceux qui disposent de peu d’alternatives ou qui ne peuvent aisément réduire leur consommation. Si ce principe optimise l’efficience économique, il peut néanmoins apparaître socialement injuste, notamment pour les ménages modestes ou les petites entreprises fortement dépendantes de l’électricité.

Confrontée à ces contraintes méthodologiques et éthiques, EDF a donc privilégié l’approche de Willig, qui permet une différenciation tarifaire tout en veillant à limiter les écarts excessifs entre catégories d’usagers.

Ce choix traduisait ainsi la volonté de concilier efficacité économique et acceptabilité sociale dans la structuration des tarifs de l’électricité.

Paru dans Les Échos, l’article défend la privatisation d’EDF en dénonçant l’ingérence persistante de l’État actionnaire, illustrée par le limogeage récurrent de ses PDG. Il met en lumière les contradictions des politiques publiques, oscillant entre opposition et soutien au nucléaire, ainsi que l’impossibilité pour EDF de mettre en œuvre une tarification optimale, notamment la règle de Ramsey-Boiteux. L’auteur rappelle qu’avant la nationalisation de 1946, le secteur électrique français était majoritairement développé par des entreprises privées et évoque les recommandations de Bruxelles en faveur de la concurrence. Constatant l’incapacité de l’État à gérer efficacement EDF, l’article conclut que la seule issue viable est sa privatisation.

La tarification à la Willig est une méthode de tarification par tranches basée sur les coûts marginaux.

En pratique, c’est le système tarifaire qu’EDF appliquait.​

Cette approche consiste à fixer des tarifs différents selon les niveaux de consommation, reflétant les coûts supplémentaires liés à la fourniture de chaque unité supplémentaire d’électricité.

Ainsi, les consommateurs payent un tarif plus élevé à mesure qu’ils consomment davantage, ce qui incite à une utilisation plus efficiente de l’énergie.​

Historiquement, EDF a adopté cette méthode pour refléter les coûts variables de production et encourager une consommation responsable.

Cependant, avec l’évolution du marché de l’électricité et les réformes tarifaires successives, les structures tarifaires ont évolué, et il est important de se référer aux grilles tarifaires actuelles pour comprendre la composition des prix.


Références bibliographiques :


Menace « crédible » car sinon c’est inefficace.

Marcel Boiteux expliquait que la tarification de Ramsey-Boiteux n’avait pas été retenue par EDF en raison de deux obstacles majeurs.

D’une part, l’entreprise ne disposait pas d’estimations précises des élasticités-prix de la demande des consommateurs, une donnée pourtant essentielle à l’application de cette approche.

En effet, la tarification de Ramsey-Boiteux repose sur une modulation des prix en fonction de la sensibilité des consommateurs aux variations tarifaires, afin de minimiser les distorsions économiques tout en assurant l’équilibre financier de l’opérateur. Or, en l’absence d’une connaissance fine de ces élasticités, toute mise en œuvre risquait d’être approximative et inefficace.

D’autre part, au-delà de cette difficulté technique, EDF considérait que l’application de ce modèle aurait pu engendrer des situations inéquitables.

En effet, la logique de Ramsey-Boiteux conduit à faire porter une part plus importante du coût du service sur les consommateurs dont la demande est la moins élastique, c’est-à-dire ceux qui disposent de peu d’alternatives ou qui ne peuvent aisément réduire leur consommation. Si ce principe optimise l’efficience économique, il peut néanmoins apparaître socialement injuste, notamment pour les ménages modestes ou les petites entreprises fortement dépendantes de l’électricité.

Confrontée à ces contraintes méthodologiques et éthiques, EDF a donc privilégié l’approche de Willig, qui permet une différenciation tarifaire tout en veillant à limiter les écarts excessifs entre catégories d’usagers.

Ce choix traduisait ainsi la volonté de concilier efficacité économique et acceptabilité sociale dans la structuration des tarifs de l’électricité.

Paru dans Les Échos, l’article défend la privatisation d’EDF en dénonçant l’ingérence persistante de l’État actionnaire, illustrée par le limogeage récurrent de ses PDG. Il met en lumière les contradictions des politiques publiques, oscillant entre opposition et soutien au nucléaire, ainsi que l’impossibilité pour EDF de mettre en œuvre une tarification optimale, notamment la règle de Ramsey-Boiteux. L’auteur rappelle qu’avant la nationalisation de 1946, le secteur électrique français était majoritairement développé par des entreprises privées et évoque les recommandations de Bruxelles en faveur de la concurrence. Constatant l’incapacité de l’État à gérer efficacement EDF, l’article conclut que la seule issue viable est sa privatisation.

La tarification à la Willig est une méthode de tarification par tranches basée sur les coûts marginaux.

En pratique, c’est le système tarifaire qu’EDF appliquait.​

Cette approche consiste à fixer des tarifs différents selon les niveaux de consommation, reflétant les coûts supplémentaires liés à la fourniture de chaque unité supplémentaire d’électricité.

Ainsi, les consommateurs payent un tarif plus élevé à mesure qu’ils consomment davantage, ce qui incite à une utilisation plus efficiente de l’énergie.​

Historiquement, EDF a adopté cette méthode pour refléter les coûts variables de production et encourager une consommation responsable.

Cependant, avec l’évolution du marché de l’électricité et les réformes tarifaires successives, les structures tarifaires ont évolué, et il est important de se référer aux grilles tarifaires actuelles pour comprendre la composition des prix.


Références bibliographiques :


Menace « crédible » car sinon c’est inefficace.

Marcel Boiteux expliquait que la tarification de Ramsey-Boiteux n’avait pas été retenue par EDF en raison de deux obstacles majeurs.

D’une part, l’entreprise ne disposait pas d’estimations précises des élasticités-prix de la demande des consommateurs, une donnée pourtant essentielle à l’application de cette approche.

En effet, la tarification de Ramsey-Boiteux repose sur une modulation des prix en fonction de la sensibilité des consommateurs aux variations tarifaires, afin de minimiser les distorsions économiques tout en assurant l’équilibre financier de l’opérateur. Or, en l’absence d’une connaissance fine de ces élasticités, toute mise en œuvre risquait d’être approximative et inefficace.

D’autre part, au-delà de cette difficulté technique, EDF considérait que l’application de ce modèle aurait pu engendrer des situations inéquitables.

En effet, la logique de Ramsey-Boiteux conduit à faire porter une part plus importante du coût du service sur les consommateurs dont la demande est la moins élastique, c’est-à-dire ceux qui disposent de peu d’alternatives ou qui ne peuvent aisément réduire leur consommation. Si ce principe optimise l’efficience économique, il peut néanmoins apparaître socialement injuste, notamment pour les ménages modestes ou les petites entreprises fortement dépendantes de l’électricité.

Confrontée à ces contraintes méthodologiques et éthiques, EDF a donc privilégié l’approche de Willig, qui permet une différenciation tarifaire tout en veillant à limiter les écarts excessifs entre catégories d’usagers.

Ce choix traduisait ainsi la volonté de concilier efficacité économique et acceptabilité sociale dans la structuration des tarifs de l’électricité.

Paru dans Les Échos, l’article défend la privatisation d’EDF en dénonçant l’ingérence persistante de l’État actionnaire, illustrée par le limogeage récurrent de ses PDG. Il met en lumière les contradictions des politiques publiques, oscillant entre opposition et soutien au nucléaire, ainsi que l’impossibilité pour EDF de mettre en œuvre une tarification optimale, notamment la règle de Ramsey-Boiteux. L’auteur rappelle qu’avant la nationalisation de 1946, le secteur électrique français était majoritairement développé par des entreprises privées et évoque les recommandations de Bruxelles en faveur de la concurrence. Constatant l’incapacité de l’État à gérer efficacement EDF, l’article conclut que la seule issue viable est sa privatisation.

La tarification à la Willig est une méthode de tarification par tranches basée sur les coûts marginaux.

En pratique, c’est le système tarifaire qu’EDF appliquait.​

Cette approche consiste à fixer des tarifs différents selon les niveaux de consommation, reflétant les coûts supplémentaires liés à la fourniture de chaque unité supplémentaire d’électricité.

Ainsi, les consommateurs payent un tarif plus élevé à mesure qu’ils consomment davantage, ce qui incite à une utilisation plus efficiente de l’énergie.​

Historiquement, EDF a adopté cette méthode pour refléter les coûts variables de production et encourager une consommation responsable.

Cependant, avec l’évolution du marché de l’électricité et les réformes tarifaires successives, les structures tarifaires ont évolué, et il est important de se référer aux grilles tarifaires actuelles pour comprendre la composition des prix.


Références bibliographiques :


Menace « crédible » car sinon c’est inefficace.

Marcel Boiteux expliquait que la tarification de Ramsey-Boiteux n’avait pas été retenue par EDF en raison de deux obstacles majeurs.

D’une part, l’entreprise ne disposait pas d’estimations précises des élasticités-prix de la demande des consommateurs, une donnée pourtant essentielle à l’application de cette approche.

En effet, la tarification de Ramsey-Boiteux repose sur une modulation des prix en fonction de la sensibilité des consommateurs aux variations tarifaires, afin de minimiser les distorsions économiques tout en assurant l’équilibre financier de l’opérateur. Or, en l’absence d’une connaissance fine de ces élasticités, toute mise en œuvre risquait d’être approximative et inefficace.

D’autre part, au-delà de cette difficulté technique, EDF considérait que l’application de ce modèle aurait pu engendrer des situations inéquitables.

En effet, la logique de Ramsey-Boiteux conduit à faire porter une part plus importante du coût du service sur les consommateurs dont la demande est la moins élastique, c’est-à-dire ceux qui disposent de peu d’alternatives ou qui ne peuvent aisément réduire leur consommation. Si ce principe optimise l’efficience économique, il peut néanmoins apparaître socialement injuste, notamment pour les ménages modestes ou les petites entreprises fortement dépendantes de l’électricité.

Confrontée à ces contraintes méthodologiques et éthiques, EDF a donc privilégié l’approche de Willig, qui permet une différenciation tarifaire tout en veillant à limiter les écarts excessifs entre catégories d’usagers.

Ce choix traduisait ainsi la volonté de concilier efficacité économique et acceptabilité sociale dans la structuration des tarifs de l’électricité.

Paru dans Les Échos, l’article défend la privatisation d’EDF en dénonçant l’ingérence persistante de l’État actionnaire, illustrée par le limogeage récurrent de ses PDG. Il met en lumière les contradictions des politiques publiques, oscillant entre opposition et soutien au nucléaire, ainsi que l’impossibilité pour EDF de mettre en œuvre une tarification optimale, notamment la règle de Ramsey-Boiteux. L’auteur rappelle qu’avant la nationalisation de 1946, le secteur électrique français était majoritairement développé par des entreprises privées et évoque les recommandations de Bruxelles en faveur de la concurrence. Constatant l’incapacité de l’État à gérer efficacement EDF, l’article conclut que la seule issue viable est sa privatisation.

La tarification à la Willig est une méthode de tarification par tranches basée sur les coûts marginaux.

En pratique, c’est le système tarifaire qu’EDF appliquait.​

Cette approche consiste à fixer des tarifs différents selon les niveaux de consommation, reflétant les coûts supplémentaires liés à la fourniture de chaque unité supplémentaire d’électricité.

Ainsi, les consommateurs payent un tarif plus élevé à mesure qu’ils consomment davantage, ce qui incite à une utilisation plus efficiente de l’énergie.​

Historiquement, EDF a adopté cette méthode pour refléter les coûts variables de production et encourager une consommation responsable.

Cependant, avec l’évolution du marché de l’électricité et les réformes tarifaires successives, les structures tarifaires ont évolué, et il est important de se référer aux grilles tarifaires actuelles pour comprendre la composition des prix.


Références bibliographiques :


Menace « crédible » car sinon c’est inefficace.

Marcel Boiteux expliquait que la tarification de Ramsey-Boiteux n’avait pas été retenue par EDF en raison de deux obstacles majeurs.

D’une part, l’entreprise ne disposait pas d’estimations précises des élasticités-prix de la demande des consommateurs, une donnée pourtant essentielle à l’application de cette approche.

En effet, la tarification de Ramsey-Boiteux repose sur une modulation des prix en fonction de la sensibilité des consommateurs aux variations tarifaires, afin de minimiser les distorsions économiques tout en assurant l’équilibre financier de l’opérateur. Or, en l’absence d’une connaissance fine de ces élasticités, toute mise en œuvre risquait d’être approximative et inefficace.

D’autre part, au-delà de cette difficulté technique, EDF considérait que l’application de ce modèle aurait pu engendrer des situations inéquitables.

En effet, la logique de Ramsey-Boiteux conduit à faire porter une part plus importante du coût du service sur les consommateurs dont la demande est la moins élastique, c’est-à-dire ceux qui disposent de peu d’alternatives ou qui ne peuvent aisément réduire leur consommation. Si ce principe optimise l’efficience économique, il peut néanmoins apparaître socialement injuste, notamment pour les ménages modestes ou les petites entreprises fortement dépendantes de l’électricité.

Confrontée à ces contraintes méthodologiques et éthiques, EDF a donc privilégié l’approche de Willig, qui permet une différenciation tarifaire tout en veillant à limiter les écarts excessifs entre catégories d’usagers.

Ce choix traduisait ainsi la volonté de concilier efficacité économique et acceptabilité sociale dans la structuration des tarifs de l’électricité.

Paru dans Les Échos, l’article défend la privatisation d’EDF en dénonçant l’ingérence persistante de l’État actionnaire, illustrée par le limogeage récurrent de ses PDG. Il met en lumière les contradictions des politiques publiques, oscillant entre opposition et soutien au nucléaire, ainsi que l’impossibilité pour EDF de mettre en œuvre une tarification optimale, notamment la règle de Ramsey-Boiteux. L’auteur rappelle qu’avant la nationalisation de 1946, le secteur électrique français était majoritairement développé par des entreprises privées et évoque les recommandations de Bruxelles en faveur de la concurrence. Constatant l’incapacité de l’État à gérer efficacement EDF, l’article conclut que la seule issue viable est sa privatisation.

La tarification à la Willig est une méthode de tarification par tranches basée sur les coûts marginaux.

En pratique, c’est le système tarifaire qu’EDF appliquait.​

Cette approche consiste à fixer des tarifs différents selon les niveaux de consommation, reflétant les coûts supplémentaires liés à la fourniture de chaque unité supplémentaire d’électricité.

Ainsi, les consommateurs payent un tarif plus élevé à mesure qu’ils consomment davantage, ce qui incite à une utilisation plus efficiente de l’énergie.​

Historiquement, EDF a adopté cette méthode pour refléter les coûts variables de production et encourager une consommation responsable.

Cependant, avec l’évolution du marché de l’électricité et les réformes tarifaires successives, les structures tarifaires ont évolué, et il est important de se référer aux grilles tarifaires actuelles pour comprendre la composition des prix.


Références bibliographiques :


Menace « crédible » car sinon c’est inefficace.

Marcel Boiteux expliquait que la tarification de Ramsey-Boiteux n’avait pas été retenue par EDF en raison de deux obstacles majeurs.

D’une part, l’entreprise ne disposait pas d’estimations précises des élasticités-prix de la demande des consommateurs, une donnée pourtant essentielle à l’application de cette approche.

En effet, la tarification de Ramsey-Boiteux repose sur une modulation des prix en fonction de la sensibilité des consommateurs aux variations tarifaires, afin de minimiser les distorsions économiques tout en assurant l’équilibre financier de l’opérateur. Or, en l’absence d’une connaissance fine de ces élasticités, toute mise en œuvre risquait d’être approximative et inefficace.

D’autre part, au-delà de cette difficulté technique, EDF considérait que l’application de ce modèle aurait pu engendrer des situations inéquitables.

En effet, la logique de Ramsey-Boiteux conduit à faire porter une part plus importante du coût du service sur les consommateurs dont la demande est la moins élastique, c’est-à-dire ceux qui disposent de peu d’alternatives ou qui ne peuvent aisément réduire leur consommation. Si ce principe optimise l’efficience économique, il peut néanmoins apparaître socialement injuste, notamment pour les ménages modestes ou les petites entreprises fortement dépendantes de l’électricité.

Confrontée à ces contraintes méthodologiques et éthiques, EDF a donc privilégié l’approche de Willig, qui permet une différenciation tarifaire tout en veillant à limiter les écarts excessifs entre catégories d’usagers.

Ce choix traduisait ainsi la volonté de concilier efficacité économique et acceptabilité sociale dans la structuration des tarifs de l’électricité.

Paru dans Les Échos, l’article défend la privatisation d’EDF en dénonçant l’ingérence persistante de l’État actionnaire, illustrée par le limogeage récurrent de ses PDG. Il met en lumière les contradictions des politiques publiques, oscillant entre opposition et soutien au nucléaire, ainsi que l’impossibilité pour EDF de mettre en œuvre une tarification optimale, notamment la règle de Ramsey-Boiteux. L’auteur rappelle qu’avant la nationalisation de 1946, le secteur électrique français était majoritairement développé par des entreprises privées et évoque les recommandations de Bruxelles en faveur de la concurrence. Constatant l’incapacité de l’État à gérer efficacement EDF, l’article conclut que la seule issue viable est sa privatisation.

La tarification à la Willig est une méthode de tarification par tranches basée sur les coûts marginaux.

En pratique, c’est le système tarifaire qu’EDF appliquait.​

Cette approche consiste à fixer des tarifs différents selon les niveaux de consommation, reflétant les coûts supplémentaires liés à la fourniture de chaque unité supplémentaire d’électricité.

Ainsi, les consommateurs payent un tarif plus élevé à mesure qu’ils consomment davantage, ce qui incite à une utilisation plus efficiente de l’énergie.​

Historiquement, EDF a adopté cette méthode pour refléter les coûts variables de production et encourager une consommation responsable.

Cependant, avec l’évolution du marché de l’électricité et les réformes tarifaires successives, les structures tarifaires ont évolué, et il est important de se référer aux grilles tarifaires actuelles pour comprendre la composition des prix.


Références bibliographiques :



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