Accueil / ACTUALITÉS / Le nombre de jours « Tempo » rouges reste une disposition à part entière du contrat et ce n’est pas une option. « Nous ne nous tenons jamais au temps présent ». BLAISE PASCAL. Lettre 8 à Melle de Roannez, OC III, Éd. J. Mesnard, p. 1044-1045.

Le nombre de jours « Tempo » rouges reste une disposition à part entière du contrat et ce n’est pas une option. « Nous ne nous tenons jamais au temps présent ». BLAISE PASCAL. Lettre 8 à Melle de Roannez, OC III, Éd. J. Mesnard, p. 1044-1045.

Le nombre de jours rouges reste une disposition à part entière du contrat et ce n’est pas une option. Il faut habituer le consommateur à appliquer la règle.

Mais certains arguent : « D’où l’absurdité d’avoir à épuiser les jours tempo rouge. Ce devrait être un plafond, par un nombre fixe ». Dès lors, il nous apparaît plus que nécessaire de revenir à l’essence même de Tempo (i.e. effacer des consommations quand il y a une tension d’approvisionnement.

Je partage la réflexion de Mr. Emeric de Wigan, dirigeant de la société KPLER POWER, dirigeant de la société KPLER POWER, que j’ai trouvée extrêmement pertinente.

Soit c’est obligatoire et d’une manière ou d’une autre dans le turpe, soit c’est du volontariat et là il faut bien y donner une valeur/un prix. Avec un plafond de jours, et pas un nombre fixe, c’est compliqué.

J’ajouterai à cette réflexion plusieurs éléments :

Dans le passé EDF n’utilisait pas toujours les jours rouges (exemple 3 ans de site). Lors de la 4ème année, l’opérateur en l’occurrence EDF a utilisé tous les jours « Tempo » rouges, laissant certains consommateurs pantois qui ont exprimé par la suite leur mécontentement disant que ce n’était pas normal d’où la dite décision.

Il faut habituer le consommateur co-contractant à respecter toutes les clauses du contrat car cela évite des surprises ou interprétations.

Nous ne nous tenons jamais au temps présent. Nous anticipons l’avenir comme trop lent à venir, comme pour hâter son cours, ou nous rappelons le passé pour l’arrêter comme trop prompt, si imprudents que nous errons dans les temps qui ne sont point nôtres et ne pensons point au seul qui nous appartient, et si vains que nous songeons à ceux qui ne sont rien, et échappons sans réflexion le seul qui subsiste. C’est que le présent d’ordinaire nous blesse. Nous le cachons à notre vue parce qu’il nous afflige, et s’il nous est agréable nous regrettons de le voir échapper. Nous tâchons de le soutenir par l’avenir et pensons à disposer les choses qui ne sont pas en notre puissance pour un temps où nous n’avons aucune assurance d’arriver. Que chacun examine ses pensées, il les trouvera toutes occupées au passé ou à l’avenir. Nous ne pensons presque point au présent, et si nous y pensons, ce n’est que pour en prendre la lumière pour disposer de l’avenir. Le présent n’est jamais notre fin. Le passé et le présent sont nos moyens, le seul avenir est notre fin. Ainsi nous ne vivons jamais, mais nous espérons de vivre, et nous disposant toujours à être heureux, il est inévitable que nous ne le soyons jamais. BLAISE PASCAL. Lettre 8 à Melle de Roannez, OC III, Éd. J. Mesnard, p. 1044-1045.

Finis rerum.

Direction des Études Économiques.

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