diagam Market price vs strike price

Pourquoi un CfD nucléaire ne peut être assimilé à un ARENH symétrique : entre corridor tarifaire et prix administré unique.

Un CfD nucléaire ne saurait être assimilé à un ARENH symétrique, car dans le cadre d’un CfD, on dispose généralement d’un prix plancher et d’un prix plafond distincts, tandis que l’ARENH repose sur un prix unique faisant à la fois office de plancher et de plafond.

Monsieur Fabien Choné, président des sociétés FABELSI, CALOPTIM, 1725 et HGD, cofondateur et directeur général de Direct Énergie de 2003 à 2019, puis cofondateur et président de l’ANODE de 2006 à 2018, affirme dixit :

« Il va de soi que le volume de production vendue doit correspondre au volume effectivement produit. Il va de soi également que tous les acheteurs — y compris le fournisseur historique EDF — doivent assumer le risque de disponibilité, et en répercuter le coût sur leurs clients. »

Il rappelle à ce titre que l’amendement récemment introduit précise que les tarifs réglementés de vente d’électricité (TRVE) doivent refléter l’intégralité des coûts du système électrique français, sans exception.

Poursuivant son raisonnement, il affirme :

« J’irai même plus loin : les fournisseurs doivent aussi supporter le risque lié à la non-compétitivité éventuelle du parc nucléaire, et en reporter le coût sur leurs clients dans le cadre d’un contrat pour différence (CfD), autrement dit d’un ARENH symétrique — désormais autorisé par la nouvelle directive européenne. »

Et de conclure par une mise en garde explicite :

« Ceux qui s’opposent à cette orientation risquent, en cas d’effondrement des prix de marché, de jouer un bien mauvais tour à EDF. »

Certes, il existe des CfD dont le plancher et le plafond sont identiques, mais le modèle européen semble plutôt privilégier un CfD à corridor.


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