Quand le truisme vire à l’apophtegme : l’optimisation de la production et celle des réseaux sont désormais séparées.

De nos jours, l’optimisation de la production et celle des réseaux sont complétement séparées.

Quand la production et le réseau étaient optimisés ensemble, l’optimum de second rang était donné par le théorème de l’élasticité inverse de Ramsey donc c’était un prix proportionnel au coût marginal.

À cet égard, Marcel Boiteux avait clairement énoncé qu’appeler les unités de production par ordre de mérite était optimal puisque c’est ce qui permet d’avoir la production la moins chère possible pour répondre à la demande.

Deux apophtegmes :

1°) L’équilibre économique détermine l’équilibre physique du système électrique et non l’inverse ;
2°) L’équilibre économique du marché de l’électricité repose sur des fondamentaux physiques. En cas de défaillances, RTE intervient pour rétablir l’équilibre en facturant le dit « mécanisme d’ajustement » (i.e. le GRT facture ainsi les écarts en fonction du prix moyen pondéré issu des appels d’offre pour la réserve tertiaire, dont le but est de combler le « gap » après restauration de la fréquence par les réserves primaires et secondaires).

Par conséquent, quand certains argent que « l’optimisation du prix du consommateur ne se trouve qu’en optimisant autour du système combinant production et coûts de réseaux pour chaque production », il s’agit d’un raisonnement totalement fallacieux.

« Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée : car chacun pense en être si bien pourvu, que ceux mêmes qui sont les plus difficiles à contenter en toute autre chose n’ont point coutume d’en désirer plus qu’ils en ont ». René Descartes. Discours de la méthode. Première Partie. 1637.

Finis rerum.

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