Réduction unilatérale de la puissance souscrite : nouveau levier d’optimisation du TURPE ou glissement silencieux vers une restriction généralisée ?

À défaut de revoir la structure du TURPE en augmentant significativement la part puissance au détriment de la part énergie, Enedis se réserve le droit de réduire la puissance souscrite par le client si celle-ci n’est pas effectivement utilisée.

Cela permettrait à l’opérateur de réaliser des économies.

À compter du 1ᵉʳ août 2025, la CRE met en place un recalibrage automatique annuel des puissances de raccordement pour les sites HTA/HTB raccordés avant 2020, afin de mieux refléter leur usage réel (CRE, 2025a). Toute demande d’augmentation nécessitant des travaux sera considérée comme un nouveau raccordement (Enedis, 2025). Un mécanisme de montée en charge sur 10 ans est prévu pour les projets modulaires, et une indemnisation exceptionnelle de 60 % des coûts de renforcement est instaurée (CRE, 2025a). Cette réforme s’accompagne de l’entrée en vigueur des TURPE 7 HTB et HTA-BT, sans hausse tarifaire nette (CRE, 2025b ; CRE, 2025c ; EDF, 2025), tandis que les installations nucléaires et les réseaux interconnectés sont exclus du dispositif (FNCCR, 2025).

Cette mesure concerne aujourd’hui les industriels… et demain, les particuliers ?


Références BIBLIOGRAPHIQUES :



KeyWoRDS :


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Par Alexis Vessat, docteur en économie de l’énergie, expert en systèmes énergétiques européens.