La production électrique future devrait moins dépendre du gaz, compte tenu de la fiabilité prévue du nucléaire et de l’hydraulique.
Au premier semestre 2024, la demande de gaz en Europe a continué de décroître, principalement en raison de la forte diminution de la production électrique au gaz et d’une réduction de sa consommation dans les secteurs résidentiel et commercial. La combustion de gaz pour la production d’électricité a chuté de plus de 20 %, largement compensée par une augmentation de près de 25 % de la production hydroélectrique.
Cette évolution souligne l’importance des cycles hydrologiques et la variabilité accrue de la demande de gaz.
En revanche, la demande industrielle a montré un rebond de plus de 10 %, tiré par le raffinage, la pétrochimie et les engrais. Les mesures visant à réduire l’utilisation de combustibles fossiles, comme une possible interdiction du gaz naturel dans les chaudières résidentielles, pourraient rencontrer des défis en termes de gestion de la demande et de sécurité d’approvisionnement. La dépendance actuelle des prix du gaz au coût du LNG spot dans le mix des importations de l’UE reste stable, sans prévision immédiate de rupture de cette relation.
L’incertitude persiste quant à la disponibilité des énergies renouvelables en période de demande maximale vers la fin de l’année, mais les efforts pour promouvoir la réduction de la demande pourraient atténuer les défis anticipés.
Ainsi, le gaz se trouve actuellement en position précaire.
En outre, les prix élevés du gaz sur le marché international ne favorisent pas une augmentation de son utilisation.
Finis rerum.
Direction des Études Économiques.
Copyright © 2023 SYNERGYGROUP. All rights reserved.