A partir du moment où le nucléaire représente un pourcentage élevé de la production d’électricité, il ne peut pas fonctionner qu’en base et doit être en partie modulable du fait de la flexibilité de la demande (on peut alors stocker une partie de l’électricité excédentaire via l’H2 ou des STEP si on pense que la flexibilité trop forte des centrales est un inconvénient).
A partir du moment où le prix se fait sur un marché spot horaire, il faut accepter que les ENR dont le coût marginal est nul passent avant le nucléaire; ou alors il faut modifier le mécanisme du « merit order » ce qui signifie envisager la piste d’adoption de l’acheteur unique (chaque centrale étant rémunérée à son coût de production, le consommateur payant la moyenne de ses coûts moyens de production) difficilement transposable à l’échelle du marché français (en substance difficile à faire avaliser par la Commission européenne de Bruxelles.
Trop d’ENR a des effets pervers mais on ne peut pas s’appuyer sur un parc qui serait totalement nucléaire car cela ne serait pas rentable du fait du faible facteur de charge du nucléaire.
Un arbitrage semble donc plus que nécessaire avant de tenir de belles calembredaines, coquecigrues et/ou de remarquables billevesées.
Finis rerum.
Direction des Études Économiques.
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