Démarrage de l’EPR à Flamanville : quelles conséquences pour la sûreté nucléaire ?

Je souhaite réagir à l’article intitulé « Démarrage de l’EPR de Flamanville : Un expert du nucléaire ‘dubitatif au vu de toutes les anomalies accumulées. » Cet article relate des interrogations sur la sûreté du réacteur nucléaire EPR de Flamanville, basées sur les observations de Pierre Barbey, un expert en radioprotection.

Le problème est bien connu : il y a une légère surabondance de carbone dans l’acier du couvercle de la cuve, mais cela n’est pas alarmant, car le risque de fissure est marginal.

Par précaution, il a été convenu avec l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) de mettre l’EPR en service et de remplacer le couvercle plus tard, ce qui évite de retarder davantage la mise en service. On doit attendre qu’un nouveau couvercle soit fabriqué au Japon, où ces éléments sont produits.

Affirmer que cette situation présente des risques majeurs serait exagéré.

Certes, il y a toujours des risques, mais ils restent mineurs, comme en témoigne l’accord de l’ASN, connue pour ses exigences strictes.

Finis rerum.

Direction des Études Économiques.

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