Suite à mon précédent article intitulé la surcommande ARENH renvoyée « aux Frimas la Scythie ». Plutarque. Vies des hommes illustres, je me permets d’analyser un passage spécifique de l’excellent article publié dans le quotidien économique et financier français la Tribune en date du 21/03/2024 et intitulé « Electricité : ce butin de 1,6 milliard d’euros empoché par les fournisseurs pendant la crise. »
Il est clairement spécifié ceci :
« En raison de ces effets pervers révélés par la crise de l’énergie, les règles du jeu ont changé : la loi de finances pour 2024 prévoit que les compléments de prix CP1 soient, à compter de 2024, intégralement restitués à l’État plutôt qu’aux opérateurs. Ce qui « permettra de supprimer tout risque d’effet d’aubaine au profit des fournisseurs, mais empêchera une restitution directe aux consommateurs d’électricité », note la Cour des comptes dans son récent rapport. »
Certains arguent dixit d’une incitation « à encore plus surestimer la demande ARENH pour les fournisseurs et c’est l’État qui y gagne ».
D’autres pointent « le contrôle prudentiel posant un souci sur la surestimation « relative » des FAI qui toute additionnée fait beaucoup de volume ».
En ce qui me concerne, je ne vois pas pourquoi les fournisseurs défendraient l’intérêt de l’Etat d’autant qu’en cas de dépassement il faut non seulement rembourser mais également payer une pénalité.
Finis rerum.
Direction des Études Économiques.
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